« Une sexualité débordante (et explicite), soutenue et comme endiguée par une forme très littéraire. » Libération
« Vers 1940 fut publié un des plus curieux livres érotiques confidentiels jamais parus aux États-Unis. À la différence de la grande majorité de la production érotique d’alors, la fiction en était d’une sensualité extrême et l’écriture d’une habileté quasiment inconnue à l’époque dans ce genre littéraire. Même dans leurs passages les plus descriptifs, les plus sexuellement explicites, il est difficile de qualifier ces récits d’obscènes ou de pornographiques. Ils sont simplement trop bien écrits pour cela. » Voici comment C. J. Sheiner, libraire new-yorkais, présente ce livre dans sa préface.
À cette époque, Anaïs Nin et ses amis, membres de « l’Organization », écrivent pour un dollar la page ce recueil de nouvelles, destiné au milliardaire Roy Melisander. Ces sept histoires raviront le public, qui ne manquera pas de reconnaître dans cette prose fraîche, enjouée, poétique, parfois très crue, la plume alerte et espiègle de l’Anaïs Nin des Petits Oiseaux ou de Vénus Erotica.
Née à Paris en 1903 et morte à Los Angeles en 1977, Anaïs Nin embrasse l’écriture à travers ses journaux intimes, qu’elle tiendra toute sa vie. Dans les années 1930, elle rencontre le romancier américain Henry Miller, dont elle devient la maîtresse et la muse. Elle se lance alors dans l’écriture, et notamment l’érotisme, explorant le désir féminin sous un angle complètement inédit et scandaleux pour l’époque, en devenant l’une des premières femmes à investir ce champ littéraire. Ses nouvelles ont été publiées dans de nombreux recueils, ainsi que ses journaux, dans lesquels elle aborde ses amours, ses infidélités, sa bisexualité, mais aussi le processus créatif qui en fait l’une des autrices majeures du XXe siècle.
« Les sept textes réunis là sont superbes, fulminants, extatiques et riches de tonalités assez diverses pour surprendre et enchanter. » Les Affiches de Normandie
« Rien que du grivois mais avec du style. Et l’excitation dépasse le texte seul, la curiosité du lecteur se piquant en effet de l’identité des auteurs de ces nouvelles, identifiés comme Anaïs Nin et ses amis. » Repérages