Bien qu’il soit l’auteur érotique le plus lu en France, une bonne partie de l’œuvre d’Esparbec reste totalement inconnue, même de ses plus fidèles lecteurs. Il manquait pour cet auteur hors norme une édition à sa démesure, qui donne les versions originales de ses écrits : tous les textes, même les plus scandaleux, une édition de qualité, où biographie, analyses, préfaces, témoignages, archives inédites nous font entrer dans l’univers de cet écrivain inclassable. C’est le projet de ces Œuvres complètes : 12 volumes d’environ 1 000 pages chacun, qui paraîtront sur plusieurs années.
Ce premier tome met en perspective les trois premiers romans d’Esparbec et son dernier, et tente de répondre à la question « Comment devient-on pornographe ? » à travers :
• Une préface et une biographie établies par Claude Bard, éditeur et ami d’Esparbec, qui livre un portrait authentique de l’écrivain, retrace l’aventure éditoriale qu’ils vécurent ensemble, et donne quelques clés de son œuvre ;
• Les premiers érotiques d’Esparbec, aujourd’hui introuvables : La Voleuse de plaisir, Annie la Sucette et La Fille au collier de chien ;
• Le dernier écrit majeur d’Esparbec, autobiographique et scandaleux : Le Pornographe et ses Modèles ;
• Des inédits, tirés d’archives : poésies, projets de romans… ;
• Une bibliographie complète.
Esparbec, qualifié par Jean-Jacques Pauvert de « dernier des pornographes », s’est éteint à Paris en juillet 2020 à l’âge de 87 ans.
« Esparbec sait ce que les hommes attendent des femmes et ce que les femmes attendent des hommes. Il le leur raconte avec tous les détails. » Delfeil de Ton, Le Nouvel Observateur.
« Après avoir lu Le Pornographe et ses Modèles, La Pharmacienne et La Foire aux cochons, je [...] n’ai plus la même vision de la sexualité. Ce qu’écrit Esparbec est scandaleux, sale, fascinant, angoissant, comme tout ce que nous refoulons. » Wolinski, Charlie Hebdo.
« C’est un écrivain, un vrai, et il le sait. [...] Dans un genre totalement et injustement méprisé, Esparbec, livre après livre, fait une œuvre. » Wiaz, Le Nouvel Observateur.
« Esparbec écrit ce qui se fait de plus éveillé et conséquent en littérature porno. » Virginie Despentes.