VACANCES EN SOUMISSION
Éditeur :MEDIA 1000
Collection :Les Nouveaux Interdits
Résumé
Fiche technique
Nombre de pages | 150 |
Dimensions | 135*185 mm |
Langue | Français |
Date de parution | 04/06/2020 |
Référence | K00006 |
Lucksoy
21/09/2020
Vacances en soumission de Camille SOREL
J'ai vraiment apprécié découvrir le BDSM avec ce livre de Camille SOREL... Elle ose casser le tabou de cette pratique sans pour autant l'encenser... On entre avec Hélène dans ce monde très excitant... On se prend à s'imaginer en Bruno, qui n'a pourtant pas le meilleur rôle, finalement.... Si le langage peut être cru, il n'y a pourtant aucune vulgarité dans ce livre... Je le conseille donc vivement...
AK
02/01/2022
Vacances en soumission: un roman d'initiation
Je viens de finir Vacances en soumission. Non seulement content d'avoir tenu ma résolution de le finir le 1er janvier (résolution moins difficile à tenir que celles de l'héroïne, j'en conviens), mais aussi, cette lecture m'a ravi. Déjà, un bon roman pornographique, c'est rare, mais c'est surtout un récit d'initiation - et de ce point de vue les scènes pornographiques, en particulier celles de l'initiation - sont des scènes détaillées, réalistes, comme un auteur lambda s'attacherait à décrire avec force détail les différentes étapes de l'enrichissement de l'uranium (roman d'espionnage à portée géopolitique, et je ne parle pas de sas) ou le métier de couvreur-zingeur (roman réaliste populaire "à la zola"). On est très loin des visions sommaires du bdsm, avec au contraire une analyse fine de la manière dont le désir se forme (jamais là où on l'attend, celui là), comment le lâcher-prise, le fait de décider de ne pas décider joue un rôle (le fait, sans doute peu/mal compris, qu'on peut être soumise et féministe), comment le pouvoir circule dans une relation de ce type, entre les partenaires et codifié par des règles claires ("la gouvernance", on dirait, pour parler d'institutions). Par exemple, la comparaison avec le stage commando, qui réveillera de vieux souvenirs chez certains semble très juste (le consentement est peut-être un chouïa moins présent dans un stage commando, mais c'est un peu la même idée d'accompagner quelqu'un pour lui permettre d'aller au-delà de ce qu'iel pense pouvoir faire) Bref, un roman d'initiation loin des clichés du genre - avec la crudité que la matière requiert, cependant. Seul bémol, la couverture, même si c'est un peu la signature du genre. Je le verrai plus, vu le contenu, derrière une couverture plus sobre (et nombre de lecteurs/lectrices potentiel.le.s pourraient le lire dans le train, le métro, ....)