« La Brigandine », cest le joli nom dune maison dédition qui, à la fin des années 1970 et au début des années 1980, publie (vraisemblablement sous limpulsion dHenri Veyrier) des romans populaires à coloration érotico-pornographique. Les auteurs de la Brigandine se parent de pseudonymes parfois exotiques : Georges le Goulpier, Hurl Barbe, Gilles Soledad Derrière ces noms énigmatiques se cachent des écrivains connus, comme Raoul Vaneigem ou Jean-Pierre Bouyxou. Les titres sont volontairement potaches, parodiant de grandes uvres de la littérature (Cime et châtiment...) ou jouant sur les mots (La Loque à terre). Le ton est très libre, militant parfois : dans le catalogue de la Brigandine se mêlent pornographie libertaire, théories situationnistes et délires surprenants Détonnant mélange ! Ces romans sont destinés aux amateurs dérotisme et de contre-culture. Les histoires sont souvent entraînantes, et ponctuées de scènes pornographiques pour le moins émoustillantes Ajoutez une touche dhumour et une note contestataire : le tour est joué ! Laventure, dassez courte durée, laisse un catalogue denviron 140 titres, aujourdhui recherchés par les collectionneurs.
Te laisser partir ? Tu plaisantes, grosse putain puante ! La farce ne fait que commencer !
À nouveau la caméra ronronna. Il revint vers elle, une cravache à la main.
Tu vas payer tes immondes péchés par la souffrance, gueuse ! Je vais faire partir le démon de la lubricité de ta carcasse de chienne en rut !
Il la cingla au visage, puis aux seins, au ventre, la zébrant de rouge. Elle hurlait.
Gueuse, se réjouit-il, vas-y ! Personne ne peut tentendre et jaime ça !
Il lui frappa les cuisses, lacérant les bas. Elle se raidit, essayant de résister à la douleur.
Allons, simpatienta Sidoine, gueule ! Je veux tentendre hurler, femelle !