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« La Brigandine », cest le joli nom dune maison dédition qui, à la fin des années 1970 et au début des années 1980, publie (vraisemblablement sous limpulsion dHenri Veyrier) des romans populaires à coloration érotico-pornographique.
Les auteurs de la Brigandine se parent de pseudonymes parfois exotiques : Georges le Goulpier, Hurl Barbe, Gilles Soledad Derrière ces noms énigmatiques se cachent des écrivains connus, comme Raoul Vaneigem ou Jean-Pierre Bouyxou.
Les titres sont volontairement potaches, parodiant de grandes uvres de la littérature (Cime et châtiment...) ou jouant sur les mots (La Loque à terre). Le ton est très libre, militant parfois : dans le catalogue de la Brigandine se mêlent pornographie libertaire, théories situationnistes et délires surprenants Détonnant mélange !
Ces romans sont destinés aux amateurs dérotisme et de contre-culture. Les histoires sont souvent entraînantes, et ponctuées de scènes pornographiques pour le moins émoustillantes Ajoutez une touche dhumour et une note contestataire : le tour est joué !
Ah, soixante-neuf ! emphatisa Hector en remplissant les verres ; certes, sur un certain plan, je préfère soixante-huit, mais tout dépend si lon se trouve dans un lit ou sur une barricade ! Soixante-huit, ça sent la poudre, et soixante-neuf, ça sent bon la crevette ! Finalement, cest complémentaire Entre une partie de jambons et une bastonnade avec des gardes mobiles, je me sens comme lâne de Buridan
Boissansôif sexaltait, devenait tout rouge ; les filles nous offraient un son et lumière dont le grandiose effaçait les arènes de Nîmes et le château de Versailles réunis.