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Quand la narratrice était encore toute jeunette, elle aimait bien samuser en solo. Ou plus exactement, comme le chante si bien Bashung, « se faire plaisir toute seule ». Les Anglais, eux, à la fois plus précis et plus hypocrites, diraient quelle aimait bien « jouer avec elle-même ». Pas seulement en « tête-à-tête », bien sûr. Trêve de plaisanterie, elle va vite rencontrer une copine (Nina) qui lui enseignera que jouer à deux, entre filles, est bien plus amusant que de le faire toute seule. Et ce qui est encore plus tordant, cest de jouer à trois. Avec un garçon, par exemple, son frère
François. Jeux minutieux où le frère et la sur règlent la mise en scène et où Carole, la narratrice, tient le rôle
principal. Tout cela finit à la campagne, avec deux nouveaux joueurs, un Saint-Cyrien défroqué et branché, et sa sur Heyliette, partouzarde émérite. A partir de là, nous entrons dans le domaine des sports déquipe. Il y a le rugby à treize, pourquoi pas lamour (javais un autre mot sur
le bout de la langue, qui rimait avec treize) à cinq ?